L'adieu.
( Texte didié déjà à un frère tel Mbarek, rabbi atnirhem,aujourd'hui je le didie de même a ce grand artiste qui biens de nous quittr pour toujours)
Ton regard
éclairant tes nuits obscures
se hâtait de bon matin
sur les sentiers égarés de ta vie,
à l'aube de ton âge,
comme un troubadour,
tombourin soumis au jeu des doigts,
résonnait de souffrance,
au fil des traces de tes pas
sur le gravier de la colline
ton regard
éclairant la grotte qui abritait tes sourires
s'immiscait entre les fissures déchirant ta demeure,
à l'aube de tes joies,
comme un couteau,
faille ouverte sur un mur
saignant au lendemain d'un séisme
Ton regard
innocent comme l'amour
s'éparpillait tout autour
parfumant ta parole
d'encens et de jasmin
Conjurant le temps qui brisait tes élans.
Ton regard
au seuil de tes révoltes
s'arrêtait éternellement net
hissé face au spectre de toutes les misères.
Aujourd'hui
ton regard s'est éteint
à mi-chemin entre deux rives
au coeur des errances sans lune
à la lisière d'un espoir inassouvi
à la recherche d'un brin de joie
là où le destin te guettait
Mohamed Agoujil
jeudi, janvier 20, 2011
Ton regard, Poème hommage
Posted by Arehal at 11:53 AM
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