jeudi, mars 16, 2006

Confidentialité des corespendances! tu rêve!!!











Confidentialité des corespendances!!! emmmmmmm

un jour de mai 2005, j'ai été invité à prendre part à un colloque international en Jordanie, ce qui est fait, une année plus tard, je reçoit les actes de ce colloques sous forme d'un livre édité de New Delhi, le courrier était trés abimé comme s'il a passé des centaines d'années dans un grenier en mal d'humidité et de manque d'air.
les images de ce courrier sont sans commentaire!!!!

Un autre AMAZIGH interdit


ET voila,

larbi, françois, Christian, Islam. ces prénom n'ont pas de problème pour être utiliser par des parents pour baptiser leurs enfants dans plusieurs pays ou la religion ou la race persiste encore. Cependant au Maroc, au temps de l'équité et de la réconciliation, au temps de l'ouverture et de la démocratisation au temps de la nouvelle ère, un prénom est interdit, interdit pour être un prénom qui fait peur aux gens de la Halla madaniya "etat civil". A Goumima, une petite ville rebelle depuis sa naissance continue à parler d'elle même malgrè l'ambargo qu'elle subie depuis déja longtemps, un père, pas n'importe quel père, c'est Omar Derouich qui a enfanté un petit trés beau, s'est trouvé refusé de donner le prénom amazigh à son fils. Pourquoi? alors là c'est l'inacceptable. le chef de la halla madaniya avance que le prénom Amazigh n'est pas arabe et n'est pas marocain. pas arabe, ça c'est vrai et il ne veut même pas l'être pour la simple raison qu'il ne l'est pas et ne peut pas le devenir. pas marocain, ça c'est la bétise. le marocain c'est l'amazigh lui même, par essence et par le sang, par la géographie et par la culture, par l'envie et par le devoir. AMAZIGH, c'est le seul prénom, le seul nom et la seule qualification qui convient aux marocains. Amazigh c'est le noble et le libre, c'est ces deux qualification qui font peur aux soit disant responsables de notre état civil.

Omar Derwich, mon ami, et mon compatriote du Sud Est, ne compte par baisser les mains, ne compte pas se laisser faire par ces nouveaux détracteurs qui veulent nous enlever nos qualifications que nous nous sommes confectionnés le long de notre histoire dans le desert. notre noblesse et notre liberté. en fait durant toute notre existence sur la terre bénnit du Sud Est, nous avons pu garder notre liberté et nous avons défendu notre noblesse.

Amazigh, le petit, a besoin de notre solidarité et notre engagement à ces cotés pour avoir gain de cause, du fait qu'il n'a pas choisi d'être lui même, c'est son destin, le notre, d'être un amazigh. il l'était avant sa naissance comme l'était son père et sa maman, comme nous l'étions et nous le resterons tous.

Amazigh, et par toutes les lois, a droit à son prénom, que ses parents lui ont choisi, personne quel qu'il soit n'a le droit de le priver d'un si beau et valeureux prénom.
Amazigh tu restera, amazigh tu vivre.

Longue vie à AMAZIGH et chapeau à Omar et à MMMMMMAA en AMAZIGH.

Bravo et bonne chance.

toute ma solidarité et mon soutien.

PS pour la signature de la petition de soutien à Amazigh Derwich veuillez vous connecter sur l'un des sites suivants:

mercredi, mars 15, 2006

Histoire du Mouvement Amazigh au Maroc (4/4)

Histoire du Mouvement Amazigh au Maroc
Imazighen après l’instauration de l’Etat Nation
4 et fin

Moha Arehal

Dans notre dernière livraison, nous avons mis le point sur la réunion de la Villa de Monsieur Chafik, pendant laquelle, il y’avait élection d’un nouveau comité et des sous comités. Pendant le déroulement de cette réunion, un émissaire du ministère de l’intérieur n’a pas cessé de faire le va-et-vient de et à cette villa. Monsieur Chafik, de temps à autre informe les présents du déroulement de ses rencontres en compagnie avec des proches des propos de l’émissaire de l’intérieur. Les avertis ont tout de suite compris que l’enjeu de tamazight de la nouvelle aire était en cours de mise sur pieds.

La première réunion officielle

L’interdiction de la deuxième rencontre étant décidée, les émissaires de l’Etat, en la personne de proches du palais a eu lieu à la maison de Chafik, la même qui avait accueilli les refoulés de Bouznika. Lors de cette réunion et à posteriori, nous avons appris que tout a été décidé entre Monsieur Chafik en compagnie de quelques personnes, au nom de tous les imazighen du Maroc et les représentants du palais. A mon sens, les imazighen et le mouvement amazigh n’ont jamais délégué ni Chafik ni aucun des personnes des présents avec lui à négocier en leurs noms. La seule conclusion à tirer de cette réunion est que le sort de tamazight et la manière, dont le dossier sera géré, a été mise en œuvre lors de cette rencontre. Donc l’interdiction de la deuxième rencontre et l’invitation de Chafik à tenir la réunion chez lui « et qu’ils viennent nous arrêter s’ils le veulent » selon ses propos, n’était qu’une pièce de théâtre mal réalisée.

Le discours de l’annonce 30 juillet 2001

Juste après l’interdiction de la deuxième rencontre et après la première réunion entre les représentants du palais et les autoproclamés représentants du mouvement Amzigh, le Roi Mohamed VI lors d’un discours a précisé que l’amazighité est une composante essentielle de l’identité marocaine et de ce fait constitue un bien de tous les marocains sans exception. Ce discours est considéré comme le début de l’intérêt des hautes autorités pour la reconsidération de la culture et la langue amazigh. Il vient 7 ans avant le discours historique du Roi Feu Hassan II en 1994 et deux ans après l’intronisation du Roi Mohamed VI. Si le discours de 1994 a été prononcé juste après l’incarcération des militants de Sud Est suite à une marche pacifique le premier mai 1994, celui de 31 juillet 2001 est venu exactement après l’interdiction de la deuxième rencontre des signataires du manifeste amazigh.

Ce discours a, pour la première fois de l’histoire moderne du Maroc, mis le point sur la question de l’identité nationale. Cette identité, selon le discours royal, se caractérise par sa diversité et son caractère pluriel, tout comme elle se singularise par son homogénéité, son unité et son originalité à travers l'histoire.
Dans ce discours, sa majesté a décidé de créer à ces cotés un institut royal de la culture Amazigh qui, outre la promotion de la culture Amazigh, il aura la charge d’assurer, aux côtés des départements ministériels concernés, la conception, la préparation et le suivi du processus d'intégration de l'Amazigh dans le système de l'enseignement.


Le discours d’Ajdir

Comme promis, dans son discours du 30 juillet 2001, le roi Mohamed VI a choisi un endroit très symbolique pour la déclaration de la création effective de l’IRCAM. La cérémonie de proclamation de la naissance de la première institution étatique en charge de l’amazighité au Maroc a tenu toutes ces promesses. En effet toutes les composantes politiques, du gouvernement syndical et la société civile ont été invités à cette cérémonie. Les militants amazighs désigner pour prendre part à cette cérémonie, habillé à la « méthode nationaliste » ont été pour la majorité recrutée par la suite pour faire partie du CA de l’IRCAM ou d’y travailler dans les centres crées sur mesure pour quelques personnes.

Le Conseil d’Administration :

Conformément au Dahir de création de l’IRCAM, il était prévu la désignation de 40 personnalités pour siéger au Conseil d’Administration de l’Institut Royale. Une fois, Mohamed Chafik a été désigné comme recteur de cet établissement, il n’a cessé de recevoir des listes des quatre coins du pays. Devant la multitude de noms proposés, le comité chargé de la mise en place du conseil et après plusieurs rounds de discussion et d’arbitrage, n’a pas pu constituer une liste complète des 40 membres qui devront siéger dans le Conseil d’Administration.

La liste finale proposée au Souverain n’était pas complète étant le nombre élevé de veto émis par quelques membres du Comité concernant plusieurs militants, alors cette liste n’a contenu, en fait, que les noms des personnes qui faisaient l’unanimité au sein du Comité. L’ IRCAM est désormais géré avec un Conseil d’Administration amputé de 8 de ces membres depuis son premier jour.

Deux ans plus tard, ce Conseil s’amputera d’avantage de deux de ces membres. En effet ce n’est pas seulement ce conseil qui a été touché par la perte de ces deux personnes mais tout le mouvement amazigh a été endeuillé par la perte de ces deux militants, des plus aimés par tous, deux militants avec de grands cœurs, de différentes formations académiques et idéologique. Malgré toutes ces différences, ils avaient des points communs. Déjà, ils sont morts et en plus, tous les deux ont choisi chacun d’être enterrer dans son village natal et tous les deux ont souffert avec la maladie avant de nous quitter. Les deux ont subi la marginalisation et la maltraitance de leur proches dans le mouvement. Le premier, auteur d’un chef d’œuvre sous forme d’un roman « Etre ou ne plus être », nous a quitté dans le calme absolu en 2003 c’était notre ami Feu Moha Behri. Le second un homme de lettre et un chercheur confirmé, auteur de plusieurs ouvrages dans le domaine de l’histoire et un poète inégalé nous a quitté une année après feu Bahri il s’agit de Feu Ali Sedki Azaykou. Qu’ils reposent tous les deux en paix.


Les premières discordes :

La première discorde de l’IRCAM avait pour cause, le recrutement du personnel. En effet, juste après la mise en œuvre de la structuration de l’IRCAM, chacun de sa part a fais les mains et les pieds pour installer les siens, ce qui a amené quelques membres du Conseil d’Administration, précisément ceux qui prétendaient représenter le Rif à signer une pétition dans laquelle, ils demandaient que les postes crées à l’IRCAM - même les agents de service - doivent se répartir à égalité entre les « trois grandes régions de l’amazighité». Cet incident montre que le principe de la régionalisation, défendu à fonds par les parachutes lors de la 1ère et la 2ème rencontre des signataires du manifeste, reste l’une des bombes à retardement qui peut à n’importe quel moment faire exploser cette institution.

La deuxième discorde réside dans l’adoption du statut du personnel. Sur ce point, aussi, l’IRCAM n’a pas été le meilleur. En fait, étant que les personnes qui avaient la charge d’établir le statut venaient de l’université. Comme ils reconnaissaient que leur statut universitaire, ils n’ont donné aucune considération au personnel collecté dans d’autre secteur ce qui a crée un mécontentement et une perte de confiance chez plusieurs attachés venus d’autres ministères ou d’autres corps, autre que l’enseignement.

La troisième discorde est relative à la méthode adoptée pour l’introduction de Tamazight dans le domaine de l’enseignement et l’information. Considérons que ces deux domaines sont les plus dangereux pour véhiculer du savoir et par conséquent des idées les «IRCAMISTES» se sont pris mains et pieds pour les faire aboutir. Pour ce faire, le premier recteur a signé une convention pour une introduction douce de Tamazight dans l’enseignement primaire. La stratégie adoptée consiste à la ré-affectation des instituteurs déjà en fonction pour l’enseignement de Tamazight via des formations au niveau des académies. Malgré la médiatisation de cette rentrée de tamazight à l’école, faite par les deux parties (IRCAM et Ministère de l’Education), elle s’est soldée par un échec exemplaire. Les dessous de ce résultat résident dans la façon avec laquelle on s’est donné à ce problème.

Primo, et à force de se précipiter pour préparer le livre de la première année, il en a sorti très médiocre et de mauvaise qualité.

Secondo, le choix d’enseigner les variantes au lieu de se retenir quelques temps pour n’enseigner qu’une et une seule langue a fait que les enseignants qui parlaient une variante se trouvaient enseigner une autre variante qu’ils ne maîtrisent guère.

Tercio, la distribution du livre : A croire les porte-parole autoproclamés de l’IRCAM, ce dernier ne s’est engagé que pour la préparation du support, sa distribution était à la charge du ministère et gratuitement. Et même après la distribution, il s’est avéré que les manuels qui devraient se distribuer dans une région se trouvaient entre les mains des élèves d’autres régions et vis versa.

Devant cette multitude de discordes et des fonctionnalités, il était évident que l’IRCAM connaissait une explosion, chose qui n’a pas tardé.

L’explosion de l’Institution Royale

Le 21 février 2005, sept membres du conseil d’administration, ont déclaré à travers un communiqué publié dans la presse national leur démission du conseil pour des raisons lié à deux à la non-coopération des départements ministériels de la communication et de l’éducation pour la mise en œuvre des projets des accords de coopération signés entre ces deux départements et l’IRCAM.

Cette démission, largement médiatisé, a suscité un grand débat de la part des militants amazigh et à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’institution royale. Des journaux de la place ont rapporté que l’écho de cette démission a été senti même auprès des deux départements concernés en particulier celui de l’enseignement. Il paraît que le Roi a demandé au ministre en charge de ce département de faire le maximum pour la satisfaction des clauses de la convention qui lie le ministère à l’IRCAM.

Pour ce qui est de la communication, le ministre a tenu dans une conférence de presse conjointe avec le recteur de l’IRCAM a précisé que les relations entre les deux parties sont de qualité. Il a, en outre, ajouté que dans le cadre de la libéralisation du champ audio-visuel marocain et la transformation de la RTM en une société SNTM, le ministère a exigé dans le cahier de charges des deux chaînes nationales une part pour l’amazigh dans tous les domaines de leurs activités (production, musique,…).

La reprise

Suite à ce tremblement causé par la démission des sept saints, les départements concernés se sont dépêchés pour honorer leurs engagements vis-à-vis de l’IRCAM et de Tamazight dans son coté officiel. Le ministère de l’éducation a produit une nouvelle circulaire relative à l’enseignement de Tamazight à l’école primaire, les formations ont repris dans plusieurs académies à l’instigation du ministère et quelques universités ont crée un comité de présidents pour discuter de la meilleure manière pour introduire des cursus de formation au sein de leurs universités.

La dernière nouvelle dans le domaine de l’enseignement, c’est la requête de création d’un cursus de formation au sein de la faculté des sciences de l’éducation. Selon des informations dignes de fois, de l’intérieur de l’IRCAM, quelques chercheurs se sont opposés à l’enseignement avec Tamazight. Leurs raisons qui ne peuvent convaincre personnes même les plus optimistes de l'IRCAM même se basent sur le manque de compétences pour la réussite de ce cursus, si l’enseignement se fasse par la langue amazigh. Contradiction fragrante avec l’essence même de la création de l’IRCAM qui devait promouvoir Tamazight.

S’il y’a une recommandation à faire dans ce sens à ces chercheurs, je leur recommande de plier bagages et revenir à leurs postes d’origine pour continuer à utiliser leurs « compétences »- si compétences il y a – pour enseigner en arabe ou en anglais et laisser les véritables chercheurs en Tamazight continuer leur mission d’origine avant qu’il soit chercheur ou quoi que se soit. Travailler pour l’IRCAM est un acte de militantisme continu comme a été avancé par l’autoproclamé porte-parole de l’IRCAM une fois, alors gagner de l’argent sur le dos de tamazight sans pour autant la promouvoir devient une trahison à la cause amazigh et à Imazighen, ainsi qu’à tous les principes d’éthique.

Le dernier acte

Le Conseil d’Administration de l’IRCAM a commencé son travail amputé de 8 de ces membres, après ce conseil a perdu deux de ses membres. Dès les premiers jours de l’année 2006-2956, des journaux marocains ont rapporté que le conseil d’administration va être alimenter par de nouveaux membres. La liste publiée par les journaux n’a pas fait l’unanimité ni au sein du conseil actuel ni d’ailleurs au sein du mouvement amazigh. L’autoproclamé porte-parole de l’IRCAM, le temehbawchiste par excellence a développé un justificatif pour défendre cette liste en avançant que le choix de ces noms est d’impliquer le secteur privé dans la gestion de la question amazigh pour permettre à cette culture de se développer dans le secteur des entreprises. Cette sortie lui a valu, selon des sources une mise en garde par les responsables de l’institution royale.

Les noms contenus dans cette liste, proposée pour l’approbation du souverain n’ont pas été divulgué officiellement par le recteur de l’IRCAM. Jusqu’à maintenant elle reste secrète, comme c’était le cas pour la première liste qui a constitué le premier Conseil d’Administration de l’IRCAM a sa création.

Il paraît que la transparence et la concertation n’ont pas encore de droit de cité chez les dirigeants de l’IRCAM. J’espère avoir tord.

Espérons une histoire plus heureuse dans l’avenir à notre mouvement !!!

A Bon entendeur
Note de Moha: les parties du texte colorées en rouge n'ont pas figuré dans la version publié dans le journal "Le Monde Amazigh"

mercredi, mars 08, 2006

Yan Ali yaden yedda

Yedda yan yaden.
Ali Farka Toure
yan uxatar azentar g uzawan n tefriqt d tanezruft. Yemmut g tadart nes g Mali dart yan imenghi agezzaf d tmadunt.Ali ilulad g Kanau iqqimen degs yessker takat d imurig nes allig yuley ig itri g igenwan n uzawan amaadlan. Essennt kul medden s isnagaren nes d id ifilun n Blues. Ali ayd asen yennan : “ uridd ghas g yan imi ag thellaw tamimy" . Lligh d da isawal xef Toumani Dyabet, amedyaz d ugriot axatar yanna “ Toumani iga anazur s tidt” amid is netta iga ghas yan umezzan. Ali yannsem wida yessken Blues ur essinen mayd iga neck essnegh tiqsisin, amezruy tamitlojit n unarat eddegh.

Ali yessufeghd aseggwas eddegh album nes G ul n wayyur ( In the Heart of the Moon) yamez ghifs digh yan ugafay seg Gramy Awards.
Imec elligh iga asaru i ugdud n uzawan anzezruf g Mali 2003. netta d Oumou Sangare, d Inariwen d Blackfire, yerzemd ihellalen i wiyyad ad digh sefden imeccehcuten i ijwawaden n tnezraf ad nisil.

Ali ad teswunfud g umalu n ubda.

imik n izawan imeggura seg G ul n wayyur