jeudi, octobre 22, 2009

Islamisation de l’art : état des lieux du cinéma marocain

Islamisation de l’art : état des lieux du cinéma marocain
Moha Arehal

Depuis 1979, date de la révolution des mollahs sur le régime du Chah, les islamistes fondamentalistes n’ont épargné aucune occasion pour exporter leur révolution et ses percepts aux autres pays dits musulmans. Accouplés aux percepts développés par les intégristes des frères musulmans en Egypte et des résidus des musulmans de la renaissance pendant les premiers années du sicle dernier, intégrisme na cessé de gagner de la place soit par la force des armes ou la propagande.
Le Maroc, considéré comme l’extrême de l’Afrique de nord, na pas été épargné de ce mouvement. En effet, plusieurs marocains ont été endoctrinés par l’idéologie islamiste. Depuis le lancement du Jihad en Afghanistan, plusieurs marocains ont rejoint le front des moudjahidines. Tous le monde priait pour leur victoire dans toutes les mosquées. Après l’évacuation des troupes de l’Union Soviétique, ces soldats se sont retournés au Maroc et ont repris le travail politique et de propagande dans les rangs des mouvements islamistes au Maroc.
Les idées et les habitudes importées par ces anciens afghans au Maroc se sont manifesté dans plusieurs domaines notamment dans les habits, la parole, les journaux, la télévision, l’école, la rue,… en tous les empreintes de l’islamisme gagnaient du terrain dans tous les domaines.
Plusieurs groupuscules avaient commencé un travail de terrain pour instaurer « la charia » par la force, des personnes ont été assassinés parce qu’ils étaient avec des femmes ou parce qu’ils avaient des orientations sexuels différentes.
Le comble est venu en 2003 par les explosions terroristes qu’à connu la ville de Casablanca et ou plus de 45 innocents ont été assassinés, pour la simple raison qu’ils mangeaient dans un restaurant ou priaient dans un cimetière ou simplement prenaient une chambre dans un hôtel.
Les empreintes de l’intégrisme devenaient apparents partout dans les domaines de la vie quotidienne du Maroc depuis plusieurs années et particulièrement après l’autorisation du parti des islamistes dits « modérés » et qui se nommait « Justice et Développement » comme celui des islamistes Turques.
La présence de ce parti au parlement avec une présentation importante lui a promis de se pétitionner sur la scène politique marocaine et n’a cessé de promouvoir l’interventionnisme de l’Etat dans la réglementation des productions artistiques et même de création.
Le cinéma, domaine jusqu’à récemment épargné des attaques des islamistes est devenu une cible presque préférée des islamistes. Depuis les premiers films marocains produits avec le soutien financier de l’Etat pour le développement du cinéma au Maroc, les islamistes utilisent toutes les occasions pour critiquer les films produits par des réalisateurs marocains. Le Film Marrok, produit par une marocaine résidente à l’étranger sur une thématique un peu sensible pour ces mollahs a attiré toutes les attaques et insultes. Les autres films produits après n’ont pas eu plus de chance, à chaque fois qu’un film sort dans les salles, les islamistes même n’ayant pas vu le film menacent de sortir dans les rues pour interdire sa présentation dans les salles.
Seulement en début de 2009, deux films attendent encore pour être présenter au grand public. En fait après leurs participations dans des festivals de films à Marrakech et à Tanger, n’ont pas encore été présentées dans les salles de cinéma marocains.
L’impact de la propagande islamiste au Maroc, sans une contre attaque des modernistes et des hommes de l’art, risquent de perdurer encore et pire peut inhiber la création des artistes marocains qui ont l’ambition de développer un cinéma performant pour présenter la culture du Maroc aux autres peuples.
De ce fait, rien ne peut résoudre cette problématique que l’instauration de la laïcité dans le pays. Elle seule mettre chacun à sa place, la religion dans ses lieux de cultes et la politique à part. la vie sociétale doit être épargner des interprétations religieuse anciens de centaines d’années. Le Maroc, qui a choisi, le chemin du modernisme ne peut réussir son épanouissement que par le développement d’une autre vision du développement de la société à travers l’adoption des valeurs universelles développées tout au long de la civilisation humaine.
A bon entendeur

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