lundi, août 06, 2007

Encore une fois: Nichane et TelQuel dans le colimateur

Depuis déja klk mois, l'hebdo marocanophone "Nichane" a été interdit et deux de ses journalistes poursuivis et comdamné à 3 ans d'emprisonement avec sursis. nous voila en fin de l'année journalistique, le même journal avec son jumeau Telquel sont saisis par les autorités le premier par le premier ministre et le second par le ministre de l'intérieur. bizard cette répartition de roles. le crime cette fois ci, c'est le manquement du respect envers le souverain.

Le directeur des deux publications a été entendu hier par les autorités pour s'expliquer au sujet des articles parus dans cette édition de fin de saison. en fait deux dossiers ont été incriminé dans Nichane et Telquel, le premier relatif a une analyse faite par Benchemsi relative au discours du throne et le second concerne le sexe dans l'islam.

Cette affaire parvient alors que l'affaire du journal "Al Watan Alan" est encore entre les mains de la justice, pour une raison aussi inffondée qu'injuste.

Ces décisions qui nous font revenir en arrière plusieurs dézaines d'années ne font que nuir à l'image du royaume qui se veut un exemple à suivre au niveau des pays d'Afrique du Nord et tiers monde.

Sans liberté de la presse et de l'expression ainsi que la liberté de pensée et d'accés à l'information le Maroc ne peut prétendre à une entrée dans le club des pays démorates.

A bon entendeur

Dépeche de Yahoo:

AFP - Samedi 4 août, 23h33

RABAT (AFP) - Le gouvernement marocain a ordonné samedi la saisie des deux hebdomadaires Nichane et TelQuel (indépendants) dirigés par le même journaliste Ahmed Benchemsi pour "manquement au respect dû au roi", a-t-on indiqué de source officielle à Rabat.

l'hebdomadaire arabophone Nichane pour manquement au respect dû au roi et pour "des expressions contraires à la morale".

Dans la soirée, le ministère de l'Intérieur a de son côté ordonné la saisie de l'hebdomadaire francophone TelQuel invoquant comme seule cause de la saisie le non respect du roi.

L'hebdomadaire arabophone Nichane a été saisi pour "avoir publié en outre des articles mettant en cause le Prophète et portant atteinte à la moralité publique et aux bonne moeurs", selon l'agence Map.

Dans son dernier numéro de samedi, Nichane a critiqué des propos du roi Mohammed VI concernant la monarchie marocaine et les élections législatives du 7 septembre 2007, dans son discours du trône prononcé le 30 juillet.

Nichane a publié dans le même numéro un dossier intitulé "Le sexe dans la culture islamique", illustré de tableaux de peinture et accompagné de citations d'anciens poètes et auteurs arabo-musulmans sur la sexualité.

"Il a été décidé de saisir le numéro 113-114 de l'hebdomadaire Nichane qui a publié un éditorial et des articles comprenant des expressions contraires à la morale, qui heurtent les sentiments des musulmans et constituent, en plus, un manquement au respect dû à sa majesté le roi", avait indiqué dans l'après-midi le communiqué du Premier ministre.

Contacté par l'AFP, le directeur de Nichane et de TelQuel, Ahmed Benchemsi a indiqué qu'il allait être interrogé par la police qui l'a convoqué.

"Le gouvernement tiendra à ce que la justice dise son mot (...) dans le respect total de son indépendance", ajoute le communiqué du Premier ministre sans préciser si des poursuites judiciaires allaient être engagées.

L'interrogatoire de M. Benchemsi "doit porter sur des articles mettant en cause le prophète et portant atteinte à la moralité publique et aux bonnes moeurs", a par la suite indiqué Map, citant "des sources proches de l'enquête".

Ahmed Benchemsi a été convoqué par la police judiciaire de Casablanca "sur instructions du parquet", selon ces mêmes sources.

Le Premier ministre a dénoncé dans son communiqué des "dérapages (de Nichane) qui sont contraires aux lois, à la moralisation de la vie publique, à la restructuration du paysage médiatique escomptée en général et de la presse écrite en particulier".

En janvier 2007, deux journalistes de Nichane avaient été condamnés à trois ans de prison avec sursis et une amende de 80.000 dirhams (7.220 euros) pour avoir publié un dossier intitulé "Comment les Marocains rient de la religion, du sexe et de la politique". Ils avaient été condamnés pour "diffamation envers l'islam et la monarchie".

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