lundi, novembre 27, 2006
mercredi, novembre 15, 2006
A la grande stupeur des imazighen du Maroc
A la grande stupeur des imazighen du Maroc
L’UNESCO honore un Amizighophobe juré.
L’annonce de la décision de l’UNESCO, pour rendre hommage à Mr. Mohamed Abid Aljabri, est un message qui ne pourrait avoir qu’une et une seule signification : provoquer les Imazighen du Maroc.
Toutefois, c’est un grand honneur pour tous les marocains d’accueillir à coeur enchanté, l’initiative de l’UNESCO pour célébrer la journée mondiale de la philosophie. En ces temps moroses où de vagues idées obscurantistes noircissaient le ciel bas du monde arabo-musulman. De ce fait, les esprits illuminés font, toujours, défaut. Donc glorifier un esprit philosophique arrive à point nommé.
Mais à la grande stupéfaction d’une large frange des nord-africains, Mr.Mohammed Abid Eljabri se trouvait désigné comme l’un des deux philosophes qui vont être honorés, à l’occasion de la célébration de la philosophie, par la fameuse organisation des nations unies pour l’éducation, l’enseignement et la culture. Le choix de proposer cet idéologue convaincu, pour représenter la discipline de la sagesse et de l’amour de la vérité, s’avère une franche insulte aux esprits éclairés. Inapte pour incarner les idées illuminées, la personne dont il est question, par contre, est un cultivateur infatigable des esprits, idéologiquement, anti-amazighes. Tous ces points de vues, retenus à propos de la question amazighe, sont conditionnés suivant sa tendance panarabiste. Parmi ses spécialités, innombrables, l’élaboration des thèses infondées oeuvrant pour l’extinction et l'éradication des spécificités identitaires culturelles des groupements amazighes. Il menait, depuis son intronisation comme enseignant universitaire, une guerre sale, sans merci, contre toutes les identités culturelles, qui, à son sens, coexistaient dans le mème espace de vitalité que la culture savante arabe, et par conséquent, risquaient de polluer l’air pur de l’arabité. A son actif, comme fin démagogue, un ensemble d’ouvrages où il concrétisait ses obsessions concentrationnaires relatives à « Al aql al Arabi » (soit disant la raison arabe). La grande majorité de ses écrits ont, avec narcissisme excessif, consacrés à cette chose étrange, tournant autour du pot, inventant et réinventant, ce malheureux « Al aql al arabi », de ses visions fantasmagoriques découlaient, tels des crachats intellectrochoquants, sous forme de quadralogie atypique les « takwin al aql al arabi », « binyat al aql al arabi », « al aql assiyassi al arabi », et « al aql al akhlaqi al arabi ». Beaucoup d’énergie intellectuelle gaspillée pour rien. Mais, il reste à demander à cet éminent alchimiste d’"al aql al arabi" que cette distinction hermétique réservée à « Aql arabi » est faite par rapport à quel Aql ? A celui des aajam (barbares) ou bien à celui des d’ennassara (chrétiens) ? Dans ses positions prises, à visage découvert, il agissait en fausse autorité intellectuelle- porte parole du Machreq au Maghreb. Incarnation manifeste de la culture savante arabe, il ne portait aucune considération aux cultures spécifiques maghrébines. C’est un prisonnier, condamné à vie, dans son unique et étroit cadre référentiel arabo-machreqin. Dieu seul sait les secrets de cette histoire d’amour platonique entre se marocain, d’origines amazighe de surcroît, et les muses machreqines inspiratrices du panarabisme. Arabisantiste plus que le arabes de souche, ses écrits, excessivement, arabizarresques donnent beaucoup à s’interroger. Ne serait ce pas une manie maquillée de faire les yeux doux aux généreuses fondations « Al pétrole » pour la défense et l’illustration de la culture pure arabophone, précisément, sur la terre de Tamazgha. Dans les banques de donatrices des « Al pétrole », arabisation rime avec pétrodollarisation. Beaucoup d’hommes de lettres, d’artistes, d’activistes associatives, de leaders politiques…voire une grande partie de la société civile s’est engagée, sous serment, au service de ces fondations de consolidité et de consolidarité panarabe.Ces alliances transnationales se sont érigées, des comptes bancaires à l’appui, sur les survivances des identités socioculturelles locales. Avec le temps, elles se métamorphosaient en unions, en ligues, en amicales, en congrès…des écrivains, des artiste, des avocats, des savants, voire même des diplomates...de ce qu’on voulait, à la seule condition que ça soit dans un intérêt panarabiste.
Alors choisir d’honorer monsieur « Al aql al arabi », au vu et au su des imazighen, s’avère une offense, claire et nette, au pathos identitaire de ces populations qui, jamais, n’oublieront ses déclarations, infondées et injustes, incitant les instances officielles panarabes à entraver toute tentative pour reconnaître et enseigner l’amazighe, pire encore, ses sorties médiatiques où il ne cessait de recommander la mort des dialectes marocains. C’est aux autorités scientifiques et académiques de l’UNESCO de justifier la sagesse intellectuelle et l’amour de la vérité, dans tout cela ? Dans les attitudes totalitaires, moulée dans un discours savant et intellectuellement verni, l’honorable philosophe passait, malheuresement toujours, à coté de la connaissance juste des choses.
En matière des langues et cultures maternelles, l’UNESCO et le philosophe élu sont en flagrant désaccord, au moment où l’UNESCO souligne, sans ambiguïté : « It is axomatic that the best médium for teaching a Child is his mother tongue »(version original in rapport of UNESCO 1953 :11)qui donne en français « il est évident que la langue la plus appropriée à l’enseignement pour un enfant, c’est sa langue maternelle », le prétendu philosophe,lui, n’a pas hésité à écrire, noir sur blanc : « Il faut tuer les dialectes locales berbères »(cf,Adwae aala muchkil attaalim bilmaghrib,1974,p.146). Donc la juxtaposition de ces deux déclarations paradoxales laisse, nettement, voir le degré de disharmonie entre la partie honorante et le sujet honoré. Ce dernier, dit philosophe, au lieu d’appliquer la raison aux sciences de la nature et de l’homme, il se réfère à un organigramme fait des schèmes démagologiques conçus à des fins panarabistes.
Cet enseignant de philo et de la pensée islamique, dit on, est respecté au Machreq, considéré comme philosophe marocain, mais surtout, agent spécial de l’arabisation sans frontière. Comme couronnement à ses exploits dans sa spécialité, il a reçu le prix Baghdad de la culture savante arabe, décerné par la même UNESCO en 1988. Oui, Baghdad, naguère berceau chaut de l’arabo-baathisme, aujourd’hui ville-théatre d’un incomparable apocalypse, cité multiethnique minée de moult énigmes politiques, se trouvant au bord du vide, elle est devenue la capitale, par excellence, de la douleur humaine. La mer ne reflète de lumière que lorsqu’elle apaisée, disait la sagesse. Des expressions socioethniques, des années et des années sous l’oppression tyrannique interminable du parti totalitaire baathiste, aujourd’hui s’explosent en manifestant leur particularisme. L’identité socioculturelle Kurde en est une bonne illustration.
Mais enfin, il ne reste plus rien de cela, les pendules de l’histoire se sont arrêtées, avec les derniers échos venant de Baghdad, même. La sentence est tombée, le verdict tant attendu est prononcé : Saddam Hossein sera pendu. Ainsi, en ces quatre mots, se termine l’odyssée dictatoriale su 1er symbole du baathisme, accusé de mille et une injustices cotre l’humanité. Comme cri de satisfaction, suite à cette condamnation légendaire, le chef du gouvernement irakien actuel déclara à Al Jazira « L’ère de Saddam Hossein est finie, son parti al baathe devient un mauvais souvenir relevant du passé »A bon entendeur. Cette parenthèse, résumant la fin tragico-logique de Saddam, est pour attirer l’attention de certains démagogues arabo-baathistes non avertis, qui voguaient toujours à contre courant du cours de l’histoire, la larme a sonné pour qu’ils cessent leurs discours hypnogènes induisant en bévues démesurées des générations de jeunes intellectuelles, vite, pris dans le marécage d’un narcissisme panarabiste. Monsieur "Al aql al arabi" faisait partie de ces intellectualos de service, doué en sciences idéologiques, option détournement des vérités. Amazighophobe déclaré, du haut de son trône de philosophe raté, il ne se lassait point de confectionner des théories intoxicantes pour "tuer les dialectes amazighs et arabes". Est-ce là l'esprit philosophique averti, sensé, réfléchi, modéré, raisonnable, circonspect, équilibré, mesuré, prudent, sérieux, honnête, savant, voire toute la synonymencature, citée par le petit Robert, qui caractérise le sens de l'esprit philosophique. Mais rien de tout cela. L'homme en question s'est révélé un, pur et dur, négateur, à volonté, de la légitimité, sociolinguistique et socioculturel, de la composante amazighe, au sein du patrimoine culturel au Maroc. In prologue N: 29/30 printemps 2004, p.29 dans "comment lire l'espace maghrébin" Mohammed Arkoun disait de ce type de pseudo philosophe:"quelques chercheurs qui se sont fait un nom en s'agrégeant à des réseaux d'influence politico-académiques plus que par la qualité de leurs travaux, ont apporté leur soutien scientifique à cette orientation idéologique".Fin de citation.
Amdyaz. khémisset
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« Extrémiste Amazigh » !! Ça me va !!! Halte à la manipulation
« Extrémiste Amazigh » !! Ça me va !!!
Halte à la manipulation
Moha Arehal
In le Monde Amazigh du Mois de Novembre 2006
Prologue
Un vendredi après midi, mon téléphone a sonné, au bout du fil : « je suis ( ……. ), Je suis journaliste de la Revue « Nichan », tu la connais, je pense ??? J’ai eu ton numéro de la part de ( ….. ) ». ‘Je t’appelle pour une interview sur le mouvement amazigh. En fait, nous préparons un dossier sur ce mouvement et nous voulons que vous contribuiez avec nous ». Partant du principe que la revue Nichane filiale de Tel Quel fera un bon usage de mes propos je n’ai pas hésité à lui répondre favorablement pour la contribution dans le dossier et pour ne pas faire la chaise vide. Alors, je lui ai demandé de me faire parvenir par émail les questions. Après une heure et demi à saisir les réponses en arabe je lui ai transmis mes commentaires/réponses par émail.
L’interview traduit de l’Arabe:
1- Comment vous voyer le Mouvement amazigh actuellement ?
En réalité, le mouvement amazigh n’est pas un tout mais il est constitué de plusieurs blocs. En fait depuis les années 80 il y’avait un seul mouvement et après la création de l’IRCAM on parlait de mouvement de la droite et mouvement de la gauche au sein même du mouvement. Il y a des militants même qui ont qualifié les cadres recrutés par l’IRCAM comme des traîtres et constituent désormais ce qu’on appelle « l’élite monarchique » ou les temhbawchistes[1]. Parler de l’état du mouvement amazigh nécessite de préciser de quel mouvement s’agit-il. Il faut savoir qu’il y’a le mouvement amazigh comme connu avant 2001, celui-ci fonctionne normalement et le nombre d’association amazigh ne cesse d’augmenter. Ce mouvement continue son combat et a pu développer de nouvelles méthodes de lutte. Il y’a aussi les potentialités amazigh qui travaillent hors des associations comme les Groupes d’Action Amazigh et le mouvement culturel amazigh dans l’université. Toutes ces composantes du mouvement amazigh travaille suivant ses propres statuts et programmes pour réaliser les mêmes objectifs. Cependant, l’IRCAM en tant qu’institution officielle, fonctionnant sur la base du Dahir qui l’a créée et qui a un rôle consultatif auprès du Roi et jamais une institution de militantisme. De ce fait, elle ne peut être comptabilisée dans le mouvement. C’est une aberration d’essayer de confondre une institution officielle avec le mouvement amazigh qui fait partie de la société civile. De manière générale, nous pouvons affirmer que le mouvement a pu sortir de l’état d’attente et d'immobilisme provoqué par la création de l’IRCAM et l’intégration et la récupération de plusieurs cadres des associations amazigh. Nous pouvons aussi affirmer que les associations ont démontré qu’elles peuvent mener leurs combats avec ou sans l’IRCAM. On peut conclure que les associations et l’IRCAM peuvent être complémentaire dans leurs travaux s’il y a une volonté des deux parties.
2- Quelle est la réaction du Makhzen par rapport aux revendications du Mouvement Amazigh
La récupération ou la tentative de récupération des acteurs du mouvement amazigh n’est pas sorti de la grande stratégie du Makhzen entreprise contre tous les mouvements revendicatifs. En effet, la stratégie a commencé par la déclaration gouvernementale prononcée lors de l’investiture du gouvernement d’alternance mené par EL Youssoufi qui s’est engagé à « réanimer » l’amazighité et a continué par la charte de l’éducation qui a proposé l’utilisation de la langue amazigh pour l’apprentissage de la langue arabe en vue d’une arabisation ou « arabétisation » de tous les Marocains. Ces opérations n’ont pas plu au mouvement qui a entrepris de nouvelles formes de lutte, principalement par l’organisation des manifestations sur la voie publique, considérées comme le seul moyen pour faire valoir les droits des imazighen sur leur terre. Cette nouvelle stratégie était le fruit des idées et de l’organisation du mouvement en particulier les Groupes d’Action Amazigh qui à travers ces sorties a su dépasser les méthodes bureaucratiques de l’action associative pour initier une nouvelle action sociétale.
3- Que pensez-vous de qui qualifie vos revendications d’extrémisme ?
Partant de ma propre lecture à l’histoire commune de tous les Marocains sur ce territoire dit « Maroc », en aucun cas, on peut taxer les revendications amazigh d’extrémisme. Toutes les revendications des amazigh au Maroc puise leur légitimité dans les chartes et pactes mondiaux relatifs aux droits humains et jamais basées sur autre chose. Moi, je ne comprends pas comment on me traite d’extrémiste quand je refuse de parler une langue qui n’est pas la mienne mais qui m’a été imposée et je lui préfère ma langue maternelle ? Comment je peux être extrémiste si je déclare que je solidarise avec tous les humains et pas seulement les Palestiniens et les Irakiens ? Est-ce que je suis extrémiste quand je demande à ce que les amazigh, leur langue, leur culture et leur civilisation soient reconnu par l’Etat de leur pays ? Serai-je extrémiste si je revendique une séparation complète entre la politique et la religion ? Se sont des exemples de revendications amazigh et qui sont très logique et légitime par rapport à toute l’armada de textes relatifs aux droits humains signés et adoptés par le Maroc. A vrai dire, ceux qui taxent ces revendications d’extrémisme ne sont que des extrémistes. Moi, je refuse, comme tous les amazigh et tous les Marocains qui aiment ce pays, d’être un esclave des idées et des causes perdues venues de Moyen Orient pour me reconnaître mon militantisme ou même ma citoyenneté. Je refuse la politique sur le dos de la Palestine et de l’Irak. Je refuse d’être musulman ou arabe par la force et la pression. Si cela est l’extrémisme, alors je suis extrémiste et ça me va pour la simple raison que je suis Marocain, Amazigh et je ne veux pax être autre chose.
4- Que pensez-vous de la laïcité ?
C’est la seule solution si nous voulons vraiment bâtir un Etat démocratique. Je ne pense pas que nous pouvons arriver à réaliser l’objectif d’un Etat de droit, alors qu’il y a quelqu’un qui nous oblige à appliquer des concepts archéologiques de plus de 1.000 ans en matière de politique, d’économie ou de société. Je crois que la religion n’est pas faite pour gérer les relations entre les personnes. Les imazighen musulmans (Sunnites, Kharidjites ou disciples de zaouïas) n’ont jamais donné de rôle ou Fkih (religieux du village) dans la gestion de leurs affaires quotidiennes. Pour éviter tout amalgame ou confusion ou conflit d’intérêt le Fkih ou Taleb selon les régions ne faisait jamais partie du village ou il exerce son métier.
5- l’Islam
L’Islam, comme toute religion, s’il veut subsister doit s’adapter avec les nouvelles règles et normes de la modernité imposées par le développement actuel de l’humanité. Donc, cette religion nécessite, comme les autres religions, une relecture qui prend en considération toutes les nouveautés du monde actuel. Si les anciens ont pu se passer du texte, je ne voie pas pourquoi les présents ne peuvent pas relire les textes religieux et leurs redonné des significations en cohésion avec les nouvelles donnes de la vie au 21ème siècle. Ce n’est pas avec les lectures de Ibn Timiya et ses adeptes que l’Islam peut cohabiter avec les technologies pointues et le clonage par exemple.
6- La langue Arabe
Ici aussi, un énorme amalgame est observé chez les ennemis et les ignorants de tamazight entre le Marocain (dialecte marocain) et l’Arabe classique, les imazighen ne considère pas le Marocain comme de l’Arabe pour une simple raison que personne ne peut comprendre le marocain en dehors de son environnement géographique. Quant à l’Arabe classique, c’est une langue morte et personne au monde ne l’utilise actuellement même dans son propre aire géographique. L’utilisation de cette langue est réservée strictement dans les médias panarabistes et dans les écoles qui enfantent des chômeurs et des terroristes. En répondant à tes questions, j’avais grand mal à trouver un terme correspondant à un mot ou à une expression marocaine ou amazigh. La substitution de cette langue par le Marocain et le Tamazight, dans les écoles et les médias est la solution idoine pour que notre pays sorte du club des pays sous développés.
7- Le fédéralisme comme proposition amazigh
Ce système est, désormais, celui qui a donné le meilleur des résultats. Tous les pays développés et démocratiques ont adopté ce système. Il permet de rapprocher l’administration et des centres de décision du citoyen et aussi une répartition équitable des richesses entre toute la population du pays. Le système fédéral est le plus indiqué pour un pays riche de ses atouts culturels et économiques comme le Maroc. Il est le seul, capable de donner un nouveau dynamisme au citoyen marocain pour participer activement dans les affaires publiques à travers des institutions locales, régionale et nationale issues de scrutins transparents et démocratiques. L’exemple de l’Espagne est très éloquent dans ce cas.
8- Comment les amazigh peuvent réaliser leurs revendications ?
Avec de la patience et le militantisme. Les Amazigh et durant 40 ans de l’indépendance, ont développé des instruments de travail et de militantisme en vue d’aboutir à la réalisation de leur, revendications. Le principal instrument se base sur l’action civile pacifique. Il s’est avéré que cette méthode est la plus efficace. Cependant, elle nécessite plus de coordination et de la coopération entre les acteurs du mouvement amazigh pour faire face aux ennemis de la cause amazigh qui se sont vendu au Moyen Orient et au terrorisme.
Les revendications amazigh sont les mieux indiqués pour le développement de la démocratie au Maroc. Les démocrates de tout genre sont appelés à soutenir la réalisation de ces revendications qui sont le seul garant de la spécificité marocaine, nécessaire pour l’édification d’un autre Maroc. Cette fois-ci pour tous les Marocains.
Epilogue
Ci dessus, nous avons essayé de traduire fidèlement l’interview que j’ai donnée au journaliste de Nichane. C’est à nos lecteurs de faire eux aussi leur analyse sur ces propos et les comparer aux conclusions hâtives et orientées du journaliste de Nichane.
Cependant, j’ai été très choqué de l’utilisation mal saine de mes propos pour me taxer et taxer tous les militants amazigh d’extrémisme. Si je crois à la liberté de la presse et de l’expression, je n’arrive pas à assimiler la manipulation mal saine faite par le journaliste de mes propos. Ce que je regrette le plus, c’est tout le temps que j’ai perdu pour répondre à des questions d'un journaliste qui les utilisera à mon issu.
A Bon entendeur
Posted by Arehal at 4:25 PM 1 comments
mercredi, novembre 08, 2006
Hebaz enfin redécouvert
Notre ami Said Bajji, journaliste du journal "le Monde Amazigh" vient de sortir un ouvrage sur le disparu Boujem3a Hebbaz. ce militant amazigh issu du desert et qui croyait que faire ou produire un doctorat sur l'amazighité ne peut jamais être la source de problèmes qui finiront par lui oter la vie. un doctorat qui n'a rien de politique, il parle de la linguistique d'un parler du sud. ce militant a fais l'école de formation des instituteurs avec DDa Ali Azaykou (la grande perte des imazighen), Abdesslam Yassine (le cheikh bien sure), Ahmed Taoufiq (l'actuel ministre de l'Islam) et Bounfour (l'enseignant amazigh de Paris). sa disparition n'a jamais été un sujet pour les soit disant pioniers de l'amazighité, s'est la jeune génération qui a pris sur son dos l'affaire. Said Bajji par cet ouvrage ouvre la route. cette ouvrage conporte trois partie en trois langues (Amazigh(73p), Arabe (128p) et Français (105p)) à l'origine il était un dossier sur les collonnes du Journal le Monde Amazigh. j'espère que d'autres suiveront sur cette affaire pour rendre hommage et obliger les dettenteurs de la vérité. sa famille a besoin de savoir comme tous les militants du mouvement. Habbaz restera vivant tant que nous n'avons pas faire son deuil et que ces agresseurs soient poursuivis devant la justice. Ayyuz nek à said
Posted by Arehal at 12:39 PM